Hannah Arendt, Karl Marx et Jean-Jacques Rousseau se joignent à la force ouvrière !

Hannah Arendt, Karl Marx et Jean-Jacques Rousseau se joignent à la force ouvrière !

FO Hebdo, 16 décembre 2015

FO Hebdo présente sa sélection d'idées cadeaux pour Noël !

PHILOSOPHIE C’est une maison d’édition toute jeune mais pleine d’avenir, qui revisite les grands penseurs de notre temps avec une approche résolument moderne et ludique, très graphique. Elle est adaptée pour les enfants mais s’adresse à tous. Vingt-quatre titres sont déjà parus, en voici une sélection. 

J’AGIS DONC JE SUIS
Le Petit Théâtre de Hannah Arendt, Marion Muller-Colard et Clémence Pollet
Femme de tête à plus d’un titre, Hannah Arendt a théorisé la politique, loin des clivages de son époque. Prenant position sur des sujets controversés comme le totalitarisme ou le sionisme, elle met l’homme au centre de sa réflexion. Le livre se déroule en partie dans un théâtre et met en scène deux Hannah, la jeune candide et la femme d’expérience, dans un jeu de miroir qui doit dévoiler la vérité. À la manière du Petit Prince, la petite Hannah demande non pas un dessin mais une histoire. Et au fil des pages, sur cette scène factice où peuvent se dérouler toutes les histoires du monde, l’histoire ne se raconte plus, elle se vit, car « raconter doit être agir ». Pour Hannah Arendt l’action prime sur toute activité humaine, elle permet l’affirmationde la singularité de l’homme e de sa liberté. Elle est ce qui le distingue de l’animal, mû par les nécessités naturelles. C’est par ses interactions avec les autres que l’homme se révèle. Le livre souligne aussi l’importance du lien générationnel tissé par la mémoire et les œuvres que l’homme laisse derrière lui et de la notion d’enfantement comme l’opportunité sans cesse renouvelée d’un nouveau départ pour l’humanité.

FANTÔME CONTRE GÉNIE
Le Fantôme de Karl Marx, Ronan de Calan et Donatien Mary.
On ne présente plus Karl Marx : ni son œuvre, ni le personnage. Néanmoins il est évoqué ici de manière divertissante, facétieuse, dans le rôle du fantôme promettant de revenir, telle la mouche du coche, s’assurer que le monde est bien débarrassé du « malin génie », le marché. En quelques pages, cette histoire reprend les grands mots de ses travaux (lutte des classes, prolétariat, force de travail, capital, propriété privée, loi du marché) et les explicite avec simplicité, mettant en scène l’évolution de la société depuis le XIXe siècle : le dumping social avant l’heure, l’exode rural, l’industrialisation, la division du travail, l’accumulation des biens et les rapports de plus en plus conflictuels entre ceux qui ont tout et ceux qui n’ont que leurs bras. Et comme Marx veut que l’histoire se finisse bien, pour que chaque homme soit libre et sur un même pied d’égalité, il prône la solution du refus collectif et de l’abolition de la propriété privée. Et, caché sous son drap de Silésie, il ne manquera pas de venir vérifier où en est le monde.

LA MÉLODIE DU BONHEUR
Moi, Jean-Jacques RousseauEdwige Chirouter et Mayumi Otero.
Philosophe des Lumières, musicien, voyageur malgré lui, notre ami Jean-Jacques Rousseau retrace l’histoire de sa vie et évoque, à travers des épisodes marquants, les grands principes de sa pensée. D’abord l’enfance, moment d’innocence et de liberté, figurée par le mythe du bon sauvage où l’état de nature fait de l’homme un être exempt de violence et de vices. Puis le passage à l’état social où l’éducation, selon sa qualité, transforme l’homme en un être civilisé ou perverti, où l’injustice peut le conduire à tous les débordements. Ainsi l’homme, ne pouvant rester à l’état sauvage, doit se prémunir des méfaits de la société : pour cela, il doit conclure un contrat afin de trouver un nouvel ordre entre nature et culture, où il ne connaîtrait ni servitude, ni injustice, ni vices, et œuvrerait pour le bien de tous. Rousseau s’interroge sur le futur de son idée et imagine le devenir d’un « Émile » suivant ses préceptes. Mais il semble que nul homme ne soit à l’abri d’un faux pas, ni Émile, ni même Jean-Jacques. 

 

Revue de presse

"Il faut imaginer l'impossible"

L'album "Le plus beau Livre du monde" écrit par Jean Paul Mongin et illustré par Junko Shibuya est présenté dans les coups de coeur du Mag Famille n°2310. 

Un article de Jean-Luc Clerc pour le blog de la librairie jeunesse Les Sandales d'Empédocle, paru le 21 février 2022

Un grand merci à Jean-Luc Clerc pour son article sur notre premier roman,

Un article paru dans Paris Mômes

Avec les Apprentis philosophes au Collège des Bernardins, on réfléchit en famille sur la question de la parole et de la violence.

 
Un article de Domitille Viaud paru dans Mon Quotidien, le 22 janvier 2022

 Les Véritables Aventures d'Homère c'est bien, mais ce qu'en pensent les enfants, c'est encore mieux ! 

Un article pour Les Notes, paru le 17.01.2022

« Homère, c’est décidé, ne sera ni pêcheur ni artisan, trouvera lui aussi sa voix, il sera "le chercheur de chansons". »

Entretien avec Jean Paul Mongin dirigé par Hélène Frouard pour la revue Sciences Humaines, n°343, Janvier 2022.

"Publier des livres de philosophie… pour les enfants ? C’est le défi relevé depuis plus de dix ans par Jean-Paul Mongin, fondateur des éditions Les petits Platons.

 
Un article de Stéphanie Combe et Aymeric Christensen pour La Vie.

Le Plus Beau Livre du monde , c'est aussi le plus beau des cadeaux... Un cadeau qui rappelle aux petits et grands que "la plus belle histoire s'écrit au présent...&qu

Un article d'Alexandre Meyer pour L'1visible, décembre 2021.

"L'ambition des petits Platons est d'offir aux générations à venir, par ses très beaux récits illustrés, un parcours de l'histoire de ces "fabricants d'univers" que sont les philosophes, depuis les présocratiques jusqu'aux contemporains." Alexandre Mey

Un article paru dans la revue Prier, n°435 octobre 2021

" Une normalienne met en scène les chiffres dialoguant avec Pythagore, àArt qui l'on doit, outre le théorème, une conception des nombres et de l'harmonie des sphères qui a marqué notre civilisation."